Les examens.
Ah. J’attaque dur, n’est-ce-pas. Du matin comme ça, un beau jour de Juin, vlan, un mot qui donne envie de se recoucher direct…. Pourtant j’avais envie d’en parler, aujourd’hui, non pas dans un cadre général, bien que ce soit la période du Baccalauréat, mais dans celui plus spécifique de l’enseignement musical. Musicienne professionnelle, ayant commencé la musique à 6 ans et ayant aujourd’hui 21 ans de plus, j’en ai passé beaucoup, des examens. Quand j’ai commencé le clavecin, pendant le premier cycle, j’avais la visite du directeur en cours d’année qui venait juger de ma technique et de mes progrès musicaux, donc je lui jouais des petites gammes, des arpèges, un petit morceau. Assez courte et informelle comme rencontre mais quand même, c’était Monsieur le Directeur ! Et puis : fin de premier cycle, l’Examen avec un grand E. Premier gros stress. Papa et maman qui sont là pour encourager, bien sûr, mais ce ne sont pas eux qui passent l’examen et si c’était le cas ils se rendraient compte que « T’inquiète pas, bichette, ça va bien se passer » n’est pas une formule magique. Ensuite s’est installée une routine : examen de Formation musicale alternant avec examen d’instrument, ça passe ou ça casse, et re-belote l’année suivante. 1er cycle, 2e cycle…. Et puis les choses sérieuses ont commencé. Examen de fin de DEM du CRR d’Amiens. Ca passe bien. La musique est ma voie, je décide donc de faire une préparation à l’entrée des Conservatoires Supérieurs de musique (CNSMD), seuls habilités à délivrer des diplômes supérieurs à l’époque. Je passe avec succès le concours d’entrée du CRR de Boulogne-Billancourt et là, bim: « Nous ne prenons pas en compte le fait que vous avez déjà eu un DEM, nous avons nos propres exigences de niveau, il faut en refaire un chez nous ». Ah. Donc musique de chambre, formation musicale, analyse, clavecin, basse continue, tout ça c’est à repasser ?? Je serre les dents (heureusement, les cours de clavecin étaient vraiment super, ça aide) et obtiens ce fichu DEM bis en 2007. La même année, je réussis le concours d’entrée du CNSMD de Lyon. Et c’est parti ! Examen de Licence en 2010, Examen de Master 1 en Erasmus au Conservatoire de La Haye en 2011, Concours d’entrée pour la Formation en 2011, Master d’instrument en 2012, Examen du Certificat d’Aptitude à l’enseignement en 2013. Οn en est à combien, là, une vingtaine, une trentaine d’examens ? Il m’en reste encore un, et un sérieux à passer, dont je parlerai peut-être un jour, le fameux concours du CNFPT. Mais j’ai fait le plus gros je dirais. Pourquoi ce résumé de mon parcours, vous direz-vous ? Οù est-ce que je veux en venir ? Ben voilà, j’ai un sérieux souci avec les examens dans le cadre de l’enseignement de la musique et envie de livrer mes réflexions à ce sujet. Question : qu’est-ce que représente l’apprentissage de la musique pour la plupart des gens ? Il me semble que c’est un loisir. Au même titre que le sport, le théâtre, le dessin etc. Un loisir très complet, certes, qui fait appel à de nombreuses facultés physiques et intellectuelles, mais je le répète au risque de friser l’itération maladive : un LΟISIR. Loisir-examen-loisir-examen. C'est comme soleil et Picardie,c'est presqu'un oxymore. Alors, re-questions : -Comment se fait-il que l’enseignement musical s’inscrit aujourd’hui dans un système où les évaluations certificatives sont quasiment aussi fréquentes que la scolarité générale ? -Comment se fait-il qu’un enfant ou un adulte qui veut avoir une formation poussée avec des enseignants qualifiés se retrouve à passer des dizaines d’examens toutes disciplines confondues (et encore je suis gentille) du 1er au 3e cycle ? Et que s’il ne réussit pas, il peut se retrouver expulsé manu militari ? Quand j’étais en troisième cycle, je me suis retrouvé avec des gens qui étaient très bons en instrument et nettement moins en formation musicale. L’un d’entre eux a dû arrêter ses études d’instrument faute d’avoir obtenu le Graal, c’est-à-dire le Diplôme de Fin d’études de FM, au bout de trois tentatives. Il était à deux doigts d’obtenir son DEM et avait envie de rentrer au CNSM, mais voilà, il s’est retrouvé sorti sans le diplôme. -Comment se fait-il que, en ce qui concerne les examens de FM, ce soit la même formule pour tout le monde, quel que soit le contenu de sa formation instrumentale ? Moi aussi j’ai eu des difficultés à obtenir ce DFE. J’ai une bonne oreille mais pas l’oreille absolue (bouuh la honte) et venant du clavecin accordé en tempérament au diapason 415, les dictées de clusters ou d’intonation avec des notes isolées sur un piano au tempérament égal diapason 440, cela ne passait pas toujours tout seul. Quand j’ai compris d’où venait le problème, j’ai appliqué la solution suivante, pas de clavecin pendant 3 jours avant l’examen de FM, mon diapason 440 vissé à l’oreille et une petite cure de Chopin, et ça allait mieux. Une partie de basse continue à prendre en dictée, des accords usités dans la période baroque à relever, ou un bout d’invention à 2-3 voix de Bach à retranscrire, un dépistage de faute dans un contrepoint ou un concerto pour clavecin à effectuer, ça, ça aurait correspondu à mes préoccupations d’élève avancée en clavecin. Tout comme un percussionniste pourrait avoir un examen faisant la part belle au rythme, un chanteur à l’intonation, un clarinettiste à la transposition. Sans occulter les autres apprentissages (savoir lire, chanter, entendre, analyser), mais il me semble que cela leur serait plus utile pour leur futur musical que des épreuves qui ne semblent avoir été faites que pour les pianistes. A ce propos, il m’est arrivé une fois de passer une épreuve de déchiffrage à l’instrument sur piano (vive les repères visuels et digitaux), parce que « vous comprenez, on ne va pas déplacer le clavecin pour une élève ». Ben oui, bien sûr, un clavier, un autre clavier, des cordes, c’est tout pareil, hein. n peut me répondre : 1) Cela coûterait cher de faire des épreuves personnalisées…. Ce n'est pas faux, mais: - d’une part ce serait à partir d’un niveau de 2e voire 3e cycle, car au début il y a quand même des bases communes, donc il n’y a pas tant d’élèves concernés que ca (c’est malheureux, mais beaucoup abandonnent avant !) - il n’y aurait pas forcément besoin d’avoir des jurys différents, les professeurs de FM ont une formation suffisamment large. "Juste" avoir des salles et des examinateurs. - Enfin,10%-30 % d’échecs aux examens, ça a aussi un coût. 2) Comment prétendre à l’égalité de traitement si les épreuves sont différentes. ? D’une part, les études ont démontré qu’en terme d’évaluation, l’égalité de traitement est une utopie. Selon le jury, son humeur, l’heure de la journée, l’hétérogénéité du niveau au sein du groupe évalué, les notes peuvent varier énormément. Si on fait renoter les copies d’un jury par un autre, elles obtiendront des notes différentes, et même si on le fait renoter une année plus tard par le même jury ! Et je ne parle même pas des différences de niveau d’examen entre deux établissements…. Faire correspondre les épreuves aux compétences développées non seulement dans le cours de FM mais aussi dans le cours d’instrument du fait de l’instrument même et de son répertoire me semble plus égalitaire que faire une épreuve type qui ne prend pas en compte la disparité de ces compétences. Mais là, c'est déjà rentrer dans les détails de forme avant d'avoir discuté du fond. Voici mon problème. Les examens ont des effets négatifs que j'ai pu constater en tant qu'élève puis de l'autre côté du miroir, en tant que prof et sur lesquels j'ai dû mal à fermer les yeux: 1) Ils stressent et découragent les élèves. Un très grand nombre d’élèves arrêtent leurs études. La faute à pas de temps, à pas de motivation ? Peut-être, mais aussi au ras-le-bol de ces évaluations permanents qui leur gâchent la vie. Imaginer d’échouer et de devoir arrêter l’instrument m’a fait passer des nuits blanches. Je me rappelle des maux de ventre juste avant d’entrer dans la salle, des mains qui tremblent, du cœur qui s’emballe, de l’impression de ne plus rien savoir. A force on finit par savoir comment gérer (je donnerai sans doute des conseils dans un prochain article), mais ça reste toujours un moment difficile. Tout ça, quand je suis jury, je m’en rappelle. Quand je vois les gens devenir rouges de trac, perdre leurs moyens, je compatis. Quand j’entends un élève dire après un échec « je pense arrêter », je suis très émue et je me dis que c’est un beau gâchis. Je m’étais dit : « jamais je ne serai jury d’examen! ». Pourtant je l’ai déjà été et je le serai sans doute encore. Ai-je retourné ma veste? Non. J’ai juste réfléchi un peu plus. J’ai eu la chance parfois d’avoir des jurys qui m’ont donné des conseils pour progresser plutôt qu’un simple non/oui/TB/AB. Je me dis que je peux peut-être rendre ce que j’ai reçu et essayer d’être moi aussi un « jury-conseil ».Adoucir le processus. Si je me rends compte que je suis en train de devenir « jury-sanction » ou que je me ruine le moral à culpabiliser pendant trois jours devant un examen non réussi, j’arrêterai. Voici le point qui me semble le plus crucial. Quand on voit le nombre d’abandons en cours de scolarité et l’explosion des cours particuliers, cela laisse à réfléchir…. Mais il y a autre chose: 2) Ils brident la créativité pédagogique des professeurs. J’enseigne en cours particuliers à côté de mon poste à mi-temps en Conservatoire. Mes élèves ont généralement le temps de cours suivant, qui est calculé en fonction de leur âge et non de leur niveau : -10-15 minutes pour les 4-7 ans -30 minutes pour les 7-9 ans - 3/4h/1h au-delà. 3/4h/ une heure pour un élève débutant, c’est plus que ce qu’on leur donne en général dans un Conservatoire, mais pendant ce temps je fais tout: la FM (rythme, lecture, chant, théorie) et l’instrument (le répertoire instrumental, l’improvisation, l’analyse du répertoire, l’écriture, la basse continue). Il n’y a bien évidemment aucun examen. Et bien, je ne constate aucune différence négative en terme de niveau entre mes élèves en cours particuliers et mes élèves en Conservatoire. Par contre, moi, j'y vois des avantages. J’envisage leur progression sur du long terme sans m’inquiéter des paliers de progression qui finiront par être surmontés, je peux adapter le contenu du cours en fonction de leurs aptitudes et de leurs difficultés et je peux faire des détours si je considère que passer du temps sur tel point permettrait d’obtenir des progrès rapides par la suite, sans être en train de calculer dans ma tête : « dans trois mois, il faut qu’il puisse jouer mains ensemble tel morceau pour l’examen », « plus qu’un an , et c’est la fin de cycle, il va falloir se préoccuper de ça, ça et ça sinon il ne l’aura pas». J’ai des petits qui au bout d’un an d’instrument ne savent pas encore très bien lire les notes ou le rythme, mais qui par contre savent jouer 4-5 morceaux par cœur à 2 mains, savent inventer une mélodie pour faire un canon et le réaliser, ont écrit plusieurs mélodies à partir d’une basse donnée et savent accompagner en musique des histoires ou des vidéos et j’en passe. J’apprécie beaucoup de travailler au Conservatoire, de pouvoir faire jouer mes élèves avec d’autres, de créer des projets, d’avoir des moyens techniques pour organiser des concerts d’élèves, pouvoir collaborer avec des collègues, ça ouvre des perspectives magnifiques, mais je trouve que l’omniprésence oppressante des examens me lie les mains quant au contenu de mon enseignement. 3) Ils jugent d’un instant T pas forcément révélateur. Combien de professeurs ont connu : - un élève sérieux, ayant fait de gros progrès, jouant son programme de manière convaincante trois jours auparavant, et qui pourtant perd totalement ses moyens pendant l’examen ? - un élève n’en ayant pas ramé une pendant toute l’année, à tel point que par désespoir on a choisi un morceau limite pas du niveau pour son examen histoire de ne pas le condamner à l’échec et qui a la dernière minute se met à bosser jusqu’à le jouer suffisamment propre pour passer. Quand on juge un examen instrumental, on ne sait pas grand chose de l’élève, on juge juste ce qu’on entend, et ce qu’on entend ne nous dit pas tout. Οù en était-il trois mois auparavant ? Quelles sont ses facilités, ses difficultés ? Qu’est-ce qui vient de lui, qu’est-ce qui vient de son professeur ? Il y a une prise de conscience de ce problème et des propositions sont faites: on fait des bilans en cours d’année, le professeur ou l’élève est parfois invité à s’entretenir avec le jury, le jury est parfois invité à venir écouter/donner cours à l’élève plusieurs semaines avant l’examen….Mais il y a encore du chemin à faire. 4) Ils formatent le répertoire Si on regarde le contenu des programmes d’examen, on se rend compte qu’ils se ressemblent terriblement. La raison en est que le professeur, quand il choisit pour son élève les morceaux à jouer, essaie de trouver des pièces représentatives d’un niveau instrumental. Un jeune professeur n’a pas de critères très précis, il angoisse à l’idée de donner des choses trop faciles/trop difficiles, donc que fait-il ? Il regarde les programmes d’examens d’autres établissements, il essaie de se rappeler des siens, il demande à des collègues. Et il finit par intégrer une norme. Il y a ainsi presque toujours le petit prélude et fugue de Bach (pour le contrepoint), la sonate de Scarlatti (pour la virtuosité), le François Couperin ou le Rameau (pour le toucher). Et ce qui est flagrant, c’est que les élèves intègrent eux aussi cette norme et que même lorsqu’on leur laisse carte blanche, ils restent dans ce programme-type. J’ai déjà entendu des clavecinistes raconter qu’ils avaient envie de jouer une pièce totalement inconnue à l’examen et qu’on les en a dissuadés car « le jury aurait du mal à la juger ». Il n’y a eu qu’au CNSM que l’originalité est devenue acceptable voire encouragée (encore que, un programme de Master de clavecin sans une pièce de Bach, il faut bien le chercher). Un de mes professeurs du CNSM m’a raconté un jour que pour son examen il avait joué entre autres un ragtime de Scott Joplin et qu’on l’avait incendié comme quoi ce n’était pas un choix décent. Bon, c’était il y a vingt ans, mais est-ce que ça a vraiment fondamentalement changé ? 5) Ils formatent la façon de jouer Toujours cette histoire de norme. Les prises de risque en terme d’interprétation sont moins grandes pendant l’examen parce qu’autant le professeur que l’élève craignent la réaction du jury. Οn ne sait pas quelles vont être ses positions esthétiques, surtout qu’en général il est constitué de plusieurs « spécialistes », alors on prend la voie du milieu. Certains élèves préfèrent même se faire une première (ou une dernière) idée des œuvres qu’ils ont à jouer en écoutant des enregistrements dits « de référence », histoire de ne pas tomber à côté. Après avoir exposé tout cela, il me reste une grande question : Mais au fait, les examens sont-ils nécessaires ? Au risque de me faire voler dans les plumes, voici mon point de vue : c’est NΟN (SAUF….). D’abord, le NΟN. Pour toutes les raisons exposées ci-dessus, tout simplement. Et aussi parce que d’autres pays nous montrent qu’il y a d’autres voies possibles. Prenons l’Allemagne. Il n’y a pas d’examens imposés avant la voie de professionnalisation (qui s’effectue dans les Musikhochschule). Les élèves, quand ils ont envie de faire valider un niveau ou juste estimer leurs progrès, s’inscrivent et passent devant jury. C’est le principe du « Wer will, kann, wer will nicht, muss nicht ! » (celui qui veut peut, celui qui ne veut pas n’est pas obligé). Est-ce que les allemands sont moins bons en musique ? Je ne crois pas, il n’y a qu’à regarder les résultats de concours internationaux pour voir qu’ils n’ont pas à rougir de leurs étudiants. Ensuite le (SAUF) La seule raison valable à mes yeux pour avoir un examen pendant l’apprentissage musical, c’est quand un élève veut devenir professionnel. Là, il faut des diplômes, je suis bien placée pour le savoir. Et qui dit diplôme dit examen/concours. Mais ce cap se produit après des années et des années d’étude et il ne concerne qu’une infime partie des apprenants. Si l’objectif de l’enseignement musical est d’aboutir à ce que les élèves arrivent à jouer, à comprendre ce qu’ils jouent et à créer de la musique, si l’objectif est que chacun aille au maximum de ses capacités, qu’il y ait examen en cours de route ou pas, il y aura des élèves qui atteindront le niveau pour prétendre à une carrière et d’autres qui resteront des amateurs heureux de l’être (d’ailleurs être amateur ne signifie pas forcément qu’on n’avait pas les capacités pour, mais qu’on a choisi une autre option de carrière, fin de la parenthèse) . Les professeurs qui sont passés par là savent tout ce que cela demande comme travail, comme aptitudes et comme motivation de devenir musicien, ils savent que ce n’est pas accessible à tout le monde, mais s’ils en sont là, c’est aussi qu’ils ont eu un grand plaisir à jouer c’est ça qui devrait être la norme. Donc moi, ce que j’aimerais, c’est un système d’enseignement où un enfant/ un adulte pourrait s’inscrire en école de musique publique (oui, publique, je sais bien qu’il existe des écoles privées qui ne font pas d’examens, mais elles ne sont pas accessibles à tous les budgets et je suis pour un enseignement ouvert au plus grand nombre) et faire une bonne dizaine d’années d’instrument sans aucune évaluation subie. Avec juste des auditions de classe, des projets d’orchestre, des concerts réguliers qui l’habituent à jouer en public, sans d’autre stress que celui de la scène. Avec un professeur qualifié et passionné, qui l’accompagne, un professeur capable d’estimer son niveau, sa progression au fil des années et de lui en rendre régulièrement compte, en concevant des objectifs qui lui correspondent et un programme sur mesure. Et qui, si un jour un de ses élèves lui dit « j’aimerais faire de la musique mon métier », sera capable de le préparer au concours d’entrée en formation professionnalisante et l’aider à réaliser son rêve. Voilà. Débat ouvert et récit d'expériences bienvenus.
4 Commentaires
Pascale Melis
3/10/2015 05:57:38 pm
Votre article m'a beaucoup plu. Je suis moi même prof en conservatoire , pas de clavecin mais d'orgue, et ce matin je vais suggérer à mon directeur de le lire . Nous cherchons des solutions pour éviter les examens "sanction"; ce qui a été testé l'an dernier est une participation à une audition où sont représentées plusieurs disciplines. La prestation valide un passage de cycles. Et tous les participants à l'audition ne sont pas nécessairement en train de passer leur validation. La formule doit être encore améliorée, elle ne satisfait pas tout le monde. De nombreux profs freinent des quatre fers et préfèreraient que l'on revienne au bon vieil examen qui permets de se débarrasser des non- formatés entr'autres...Pas le temps d'écrire davantage sinon je vais commencer mes cours en retard !... J'ai malheureusement une très mauvaise connexion internet, je ne sais pas quand je pourrai de nouveau vous lire mais c'est toujours très agréable, bravo et continuez pour notre plus grand plaisir!
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1/26/2016 08:41:35 pm
Lu à Berlin, le 27.1.2016.
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Mélis Pascale
1/27/2016 12:34:11 am
Je ne sais pas ce que vous entendez exactement par énarques de la musique, voulez vous préciser ? D'autre part,
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hélène
1/27/2016 02:52:38 pm
Je suis assez d'accord avec Pascale pour le sexisme: je ne l'ai pas ressenti dans mes études de conservatoire, un peu plus par la suite dans le milieu professionnel (car le claveciniste est souvent amené à diriger l'ensemble et c'est là que cela peut coincer). Encore que dans le milieu baroque, il y a des chefs connues(Emmanuelle Haim, Nathalie Stutzmann par exemple). Parfois dans les recrutements il y a quelques petites remarques un peu sexistes sur les photos des candidates, mais pour le choix de l'instrument ou les résultats aux examens, jamais observé... Laisser un réponse. |
A proposParce que j'ai toujours aimé écrire. Et partager ma passion de la musique..... Categories
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