Comme je le disais il y a quelques jours, j'ai été contactée par plusieurs compositeurs qui m'ont envoyé certaines de leurs oeuvres, demandé mon avis et proposé de les jouer pour mon plaisir, voire dans mes concerts. Travailler une oeuvre avec la possibilité de discuter celui qui l'a imaginée et d'en obtenir commentaires et conseils est une occasion assez rare pour une claveciniste pour que je ne la laisse pas passer. D'autant plus que j'ai trouvé des choses intéressantes dans chacune d'elles. Je vous propose donc de les écouter, afin que vous vous fassiez votre propre opinion.... Commençons par une oeuvre qui m'est venue d'Italie. Le compositeur: Giuseppe D'Angelo Born in Turin, June 17, 1972 He studied composition under the guidance of M ° Claudio Morbo and graduated to the Conservatory "Giuseppe Verdi" in Turin. He also studied piano, jazz harmony and arrangment with Riccardo Ruggeri, Aldo Mella, Franco D'Andrea, Enrico Pierannunzi, Riccardo Zegna and electronic programming to the "Scuola di Alto Perfezionamento" of Saluzzo. In 97' he began his professional career as a pianist, keyboardist and arranger in jazz, pop and rock area, played in Italy and abroad, collaborating with musicians of national and international reputation. Since 2006 he is mainly active as a composer and teacher. His compositions have been performed in various concert seasons including "Rivoli musica", "Festival di Bellagio e del lago di Como", "Festival Fiati del conservatorio G. Cantelli di Novara" and have been awarded in the following competitions: “Concorso internazionale di composizione Parco San Rossore”(2° prize) – “Concorso di composizione Festival Fiati”(1° prize).”Concorso di composizione Assisi Suono Sacro” (1° prize). A composition for solo flute was chosen by Maestro Mario Ancillotti as compulsory piece for the examinations of his course at the “Conservatorio della Svizzera Italiana” in Lugano. His compositions are published by "Casa Musicale Eco", "Edizioni Musicali Accademia", "Edizioni Sconfinarte." Né à Turin le 17 Juin 1972, il étudie la composition avec Claudio Morbo et obtient le diplôme du conservatoire Giuseppe Verdi à Turin. Il étudie également le piano, l'harmonie jazz et l'arrangement avec Riccardo Ruggeri, Aldo Mella, Franco D'Andrea, Enrico Pierannunzi, Riccardo Zegna et la programmation électronique à la "Scuola di Alto Perfezionamento" de Saluzzo. En 1997, il commence sa carrière professionnelle en tant que pianiste, claviériste et arrangeur dans le domaine pop, jazz et rock, joue en Italie et à l'étranger, collabore avec des musiciens de renommée internationale. Depuis 2006,il se dédie principalement à la composition et l'enseignement. Ses oeuvres ont été jouées dans de nombreuses manifestations musicales telles que le Festival de Bellagio et du Lac de Côme, le Festival Fiati del conservatorio G.Cantelli di Novara" et ont été récompensées dans les concours suivants: “Concorso internazionale di composizione Parco San Rossore”(2d prix) – “Concorso di composizione Festival Fiati”(1er prix).”Concorso di composizione Assisi Suono Sacro” (1er prix).Une composition pour flûte seule a été choisie par Mario Ancillotti comme pièce imposée pour l'examen de sa classe au conservatoire de Lugano. Ses oeuvres sont publiées chez Casa musicale Eco, les éditions Musicali Accademia et Sconfinarte. L'oeuvre: "In sogno di Gesualdo", 2009 The composition is inspired to the music of Carlo Gesualdo da Venosa,I have used the madrigal "Itene o miei sospiri" as formal "scheleton"of the composition (more or less as Berio have used the Mahler's scherzo of third symphony,in the third movement of his composition "sinfonia"), here excerpts from some of his compositions (especially madrigals for 5 voices) are replicated in a "fuzzy" way as if seen from afar or heard in a state of semi consciousness,in drowsiness. The characteristics of his language (use of chromaticism, bold concatenation of chords, use of shorter themes and poorly defined) are exasperated, trying however,to keep recognizable his compositional style. Cette oeuvre est inspirée de la musique de Carlo Gesualdo da Venosa. J'ai utilisé le madrigal "Itene o miei sospiri" comme "squelette" formel de ma pièce (plus ou moins comme Berio avait utilisé le scherzo de la 3ème symphonie de Malher dans le troisième mouvement de sa Sinfonia). Des extraits de certaines de ses compositions - principalement les madrigaux à 5 voix- y sont reproduits de manière floue, comme s'ils étaient pris de loin ou entendus dans un état de semi-conscience, de somnolence. Les caractéristiques de son langage (utilisation du chromatisme, enchaînements harmoniques audacieux, emploi de thèmes plus courts et indéfinis) sont exagérés, tout en essayant cependant que son style compositionnel soit encore reconnaissable. Avec une collègue violoniste du CNSMD de Lyon, nous avons fait un premier essai d'enregistrement dimanche dernier. Attention, il s'agit seulement d'une version de travail, loin d'être parfaite (justesse, mise en place). Il s'agissait pour le moment de trouver l'ambiance, l'esprit de la pièce. Quand nous aurons eu le temps de répéter à nouveau en tenant compte des observations de Di Angelo et des nôtres, nous en referons une. Bonne écoute.
1 Commentaire
J'ai le plaisir de vous inviter à venir m' écouter en récital pour mon examen de fin de Master.
Celui-ci se déroulera à Lyon, au Temple Lanterne (1er arr., M°Hôtel de ville) le lundi 11 Juin à 10h30. Le programme sera le suivant: Michelangelo Falvetti (1642-1692) "Autour d' "Il Diluvio Universale" Il s'agit d'extraits de cet oratorio du XVIIe siècle italien, dont j'ai parlé longuement dans un post précédent, qui seront agrémentés de plusieurs improvisations au clavecin. Johann Jakob Froberger (1616-1667) - Toccata - Ricercar - Lamentation faite sur la mort très douloureuse de Ferdinand le Troisième Ce triptyque présente différents aspects de l'art de ce compositeur allemand du XVIIe siècle : art du contrepoint et passages libres, virtuosité et intériorité, vivacité et mélancolie, exaltation et déploration, le tout dans un style inimitable enrichi par ses voyages en France et en Italie. Jacques Martin Hotteterre le Romain (1674-1763) Sonate en trio pour 2 flûtes et basse continue, en mi mineur. Des mouvements ciselés- ici la délicatesse d'une allemande, là la fougue d'une gigue- et la douceur des vents mêlés à l'harmonie du clavecin. Jean-Philippe Rameau (1683-1764) - L'entretien des muses - Les tourbillons L'art des pièces de caractère à la française. J.S Bach (1685-1750) Suite anglaise n°3 en sol mineur Prélude - Allemande - Courante - Sarabande - Gigue Bach ne se présente pas, il s'écoute....! J'aurai ma fine équipe que je ne remercierai jamais assez pour le temps passé ensemble et l'enrichissement qu'il m'a apporté : Lise Viricel: soprano Marie-Frédérique Girod : soprano Raphaël Pongy : contre-ténor Davy Cornillot : ténor Guillaume Frey: basse Adrien Carré, Rachel Cartry: violons Virginie Botty, Florian Gazagne : flûtes à bec Sandie Griot: sacqueboute Sébastien Hervier: percussions Flore Seube, Nolwenn Le guern, Myriam Ropars, Salomé Gasselin: violes Ricardo Leitao Pedro: théorbe Kazuya Gungi: clavecin et orgue
Dans le monde de la musique contemporaine, il y a ceux qui veulent faire du nouveau, rompre avec les traditions voire renier leurs prédécesseurs et ceux qui ont à la fois un oeil tourné vers le passé et un autre vers l'avenir : "petit strabisme divergent" diront les ophtalmologues, " néo-classicisme" répondront les musicologues.
Et c'est à cette seconde catégorie que je vais m'intéresser ici, par le biais d'un compositeur peu connu : Jean-Jacques Grünenwald, organiste, improvisateur, professeur, architecte et compositeur (rien que ca!) français, de la première moitié du XXe siècle. Parmi ses oeuvres se trouvent les Variations sur un thème de Machaut que je travaille en ce moment et que j'ai enregistrées pour mon usage personnel, mais que je vais partager ici pour vous les faire découvrir. Voici le thème qui a été "harmonisé" (c'est à dire que d'autres voix ont été rajoutées pour l'enrichir):
Vous noterez l'usage des quartes conjointes, en référence aux procédés musicaux de l'époque de Machaut (XIVe siècle, époque de l'Ars nova) et les sonorités ambiguës entre tonalité et modalité. Difficile donc de situer l'oeuvre au premier abord au niveau de l'époque et du style.
Dès la première variation, le doute est levé, ce n'est pas baroque, encore moins médiéval (mais cela on s'en doutait de par l'utilisation du clavecin), c'est de la musique moderne, avec au fil des variations des harmonies dissonantes, des rythmes obstinés, des valeurs ajoutées, une tonalité élargie, l'utilisation d'articulations particulières (staccato, legato, marcato). Chacune a son caractère, son atmosphère propre. La 4ème variation est indiquée "dans un caractère de chaconne", ce qui indique une référence à un autre héritage du passé, à savoir cette danse de caractère noble et solennel qui était très à la mode à l'époque baroque.
Non, je n'ai pas oublié que j'avais promis des exemples pour rentrer en douceur dans le monde du clavecin contemporain, mais comme d'habitude j'ai été prise dans mille projets!
Alors on va commencer par Gyorgy Ligeti, compositeur de la seconde moitié du XXe siècle: Je vous propose trois pièces différentes mais complémentaires avec, comme vous l'entendrez, toujours une obsession en arrière-plan, quelque chose (rythme, mélodie, flot de son) qui hypnotise l'auditeur. La première et la moins connue, la "Passacaille hongroise", est bien une passacaille car le même motif se répète tout au long du morceau (présenté tout seul au début, il est facile à repérer) et permet des variations. Au départ, cela pourrait -presque- ressembler à de la musique baroque mais au fur et à mesure que les voix entrent, elles sèment le trouble, le rythme s'agite, la cacophonie menace...et puis tout s'apaise. Pourquoi "hongroise"? En référence aux origines du compositeur, qui était roumano-hongrois, naturalisé autrichien. Je trouve à cette passacaille quelque chose de grincant, d'ironique, un peu comme si elle symbolisait une sorte de décadence de cette forme de danse utilisée depuis si longtemps. En d'autres termes, une mécanique bien huilée qui se gripperait.
Ensuite, nous avons le Rock hongrois. Là encore, la pièce est basée sur un motif obsessionnel (la basse le présente tout du long dans la première partie) mais avec une rythmique beaucoup plus vive inspirée de la musique traditionnelle, très irrégulière. Il faut savoir que le compositeur a indiqué un minutage pour chaque pièce, et pour le respecter, le tempo doit être TRES rapide. Ca swingue, avec un petit côté infernal qui me plaît.
Et puis, encore une fois tout s'apaise et on arrive à une sorte d'adagio déclamatoire. Je vous propose deux versions, une sur clavecin "moderne" (complète) par une claveciniste très connue pour la musique contemporaine, Elisabeth Chojnacka (un nombre important de compositions ont été écrites pour elle) et un extrait sur clavecin "ancien"
Et pour finir, le célèbre Continuum, d'une difficulté redoutable. Pas forcément techniquement, encore que ca tricote pas mal (et là encore, le compositeur a indiqué un minutage de 4' "ou moins", ce qui fait plus de 13 notes à la seconde!), mais c'est surtout que la pièce est écrite dans un flot continu (d'où le titre) , avec des variations infimes de notes dans lesquelles il est facile de s'égarer. Voici une page de la partition, vous comprendrez ce que je veux dire:
http://www.continuum.com Là encore je vous propose une version complète et un extrait ( le second parce que je l'aime bien: la théâtralisation de cette pièce est intéressante, même si la prise de son n'est pas très bonne):
Bonne écoute...
Nouveau petit sujet de rentrée, la répertoire contemporain pour clavecin! Comme vous le savez après avoir lu les articles précédents, la composition pour clavecin ne s'est pas arrêtée à la mort de J.S Bach, elle s'est certes considérablement ralentie au XIXe siècle, mais depuis le XXe elle a repris de plus belle.
Pourtant, il est rare que vous entendiez des pièces contemporaines en concert. Pourquoi? -- Premièrement parce que les organisateurs de concert sont parfois frileux en matière de programmation et préfèrent s'en tenir au trio de choc Bach- Couperin- Scarlatti pour satisfaire le public le plus large. -- Deuxièmement parce que les partitions éditées sont plus difficiles à trouver. -- Troisièmement parce que tout simplement il n'est pas évident pour un claveciniste de faire une incursion dans ce "nouveau monde". Imaginez que nous couvrons quand même déjà 3 bons siècles de musique, avec des styles, des langages, des doigtés, des techniques et des instruments différents, et voilà un quatrième siècle et même un cinquième qui s'ouvrent à nous avec une notation étrange tout en notes et signes, des harmonies inhabituelles, des rythmes qu'on ne croyait rencontrer qu'en cycle supérieur de solfège! De quoi réfléchir avant de faire le grand saut dans l'inconnu. -- Enfin, disons-le, tous les compositeurs de musique contemporaine ne sont pas bons, pas plus que ne l'étaient tous les compositeurs baroques, sauf que l'Histoire a fait le tri chez ces derniers. Les oeuvres contemporaines sont très variées: elles peuvent être pour instrument seul, pour petit ensemble, pour orchestre (les concertos de Manuel de Falla, Eliott Carter ou Gorecki par exemple). Certaines pièces sont très courtes, sur le modèle des haïkus japonais par exemple, d’autres au contraire de grande ampleur, avec plusieurs mouvements. Le style peut être néoclassique (référence à la musique ancienne mais avec un langage contemporain) ou totalement novateur, parfois teinté d’exotisme (gammes par tons ou pentatoniques, rythmes irréguliers des pays de l’est). Au niveau technique, on remarque l’utilisation d’autres parties du corps : l’avant-bras, la paume, parfois il faut intervenir directement sur les cordes (les pincer, poser des objets pour différents effets). Toutes les techniques habituelles sont utilisées (arpégé, plaqué, articulation, lié, surlié, piqué…).Les clusters (accords dissonants) et les rythmes ternaires contre binaires sont assez fréquents, il faut donc un assez bon niveau de lecture et de rythme. Les compositeurs jouent beaucoup sur les diverses registrations et affectionnent particulièrement le 4’et le luth. Certaines pièces sont écrites spécialement pour les clavecins modernes, qui possèdent des pédales et un jeu de 16 pieds (très grave) Le tempérament peut aussi être inhabituel, avec l’utilisation de quart de tons ou le réaccord de certaines notes en cours de morceau. Voilà pour une présentation théorique, un autre article à venir très prochainement donnera des pistes d’écoute et quelques propositions de pièces en fonction du niveau instrumental Pour ceux qui veulent se renseigner en profondeur sur la musique et la facture contemporaine pour clavecin, voici une bibliographie réalisée par Emmanuelle Tat LIVRES : BEDFORD, Frances, Harpsichord and Clavichord Music of the Twentieth Century, Lanham, Maryland & London, A Fallen Leaf Press, 1993, LIV-p.608 BOND, Ann, A guide to the harpsichord, Portland, Amadeus Press, 1997,p. 267 CHOJNACKA, Elisabeth, Le clavecin autrement, découverte et passion, Paris, Michel de Maule, 2008, p.196 DUFOURCQ, Norbert, Le clavecin, Paris, Presse Universitaire de France, Collection « Que sais-je ? », 3/1981, p.126 ELSTE, Martin (Ed.), Modern Harpsichord Music : a discography, Westport & London, Greenwood Press, 1995, XVIII-p.319 HUBBARD, Frank, Three Centuries of Harpsichord Making, London, Harvard University Press, 1965, 4/1976, p.374 KUTTER, Markus, (hrsg.), Antoinette Vischer : Dokumente zu einem Leben für das Cembalo, Basel, Birkhäuser, 1976, p.181 LENGELLE, Françoise, MARMIN, Françoise, MORABITO, Laure, ZYLBERAJCH, Aline, Dix ans avec le clavecin : catalogue raisonné, Paris, Cité de la Musique, 1996, p.101 LESCHIUTTA, Sigfrido, Appunti per une bibliografia sul clavicembalo, clavicordo e fortepiano, Padova, Zanibon, 1983, p.130 MERCIER-YTHIER, Claude, Les clavecins, Paris, Vecteurs, 1990, 264 p. 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Pour jouer de la musique ancienne, encore faut-il savoir où trouver les partitions, et quel éditeur choisir: certaines maisons d'édition ne sont pas très regardantes sur les coquilles et n'hésitent pas à proposer des réductions pour piano à la place de parties de violon, violoncelle et basso continuo sans le mentionner...
Voici quelques pistes...Si vous achetez et que vous avez de bonnes bases de lecture de clés (et une bonne vue), privilégiez les fac-similés, c'est tellement plus beau et inspirant à lire (et plus sûr)!! Editeurs http://www.baerenreiter.com/ http://www.breitkopf.com http://www.corpusmusicae.com/ http://store.doverpublications.com/ https://www.fornieditore.com http://www.fuzeau.com http://www.kings-music.co.uk/ http://www.minkoff-editions.com http://www.musedita.com/ http://www.oiseaulyre.com/ http://www.spes-editore.com/ http://www.tourdion.com/ http://www.utorpheus.com http://www.areditions.com/ http://www.armelin.it/ http://www.kvnm.nl/ http://library.music.indiana.edu/mu... Un recensement de tous les éditeurs par l’Université d’Indiana Pour les partitions de musique contemporaine, voir le site du Centre de Documentation de la Musique Contemporaine : http://www.cdmc.asso.fr/ Et parce que tout le monde ne peut pas se permettre d'acheter, voici des sites de partitions à télécharger (à vos risques et périls pour les erreurs!) Partitions gratuites en ligne Les deux incontournables: http://imslp.org/wiki/accueil et http://www.icking-music-archive.org/ http://www.bh2000.net/score/ Numérisation d’éditions monumentales http://www.free-sheetmusic.org/cms/ Auteurs divers http://www.cpdl.org/ The Choral Public Domain Library, la référence pour la musique vocale Universités et associations: http://bachdigital.uni-leipzig.de/content/below/index.xml Une mine d'or pour Bach http://www.dlib.indiana.edu/variati... Programme de numérisation de l’Université de l’Indiana http://sca.uwaterloo.ca/Mutopia/ Projet Mutopia http://www.ccarh.org/publications/s... Université de Stanford http://www.acadiau.ca/~gcallon/www/site-map.htm Acadia Early Music Archives Sites dédiés à un pays/compositeur particulier: http://www.bach-cantatas.com/IndexScores.htm Cantates de Bach http://www.jpj.dk/coppini.htm Pastiches religieux de Monteverdi par Coppini http://www.shipbrook.com/jeff/bookshelf/ Fac-similés anglais http://melledeguise.free.fr/charpen... Partitions de Charpentier et autres http://sites.estvideo.net/arp/ Un site sur Lully, avec des partitions http://musicantiga.com.sapo.pt/Musi... Site portugais avec numérisation de manuscrits (sonates de Seixas entre autres) http://jacques.duphly.free.fr/ Duphly et basse continue |
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